Dorian et son team manager, Nicolas Moni, ne s'attendaient pas à trouver au Portugal des conditions de piste aussi différentes de leur dernière course à Zuera. C'est en arrivant à Portimao qu'ils ont découvert que la piste sortait tout juste de 3 mois de tests pour le manufacturier Continental, des tests arrosés. Jana Racing n'avait pas dans ses bagages le matériel capable de faire face à cela.

 

Nicolas explique la situation: « A cause de l'arrosage, la piste était gorgée de sable, en provenance des abords du circuit. Quand la première série d'essais libres a été lancée, on a vu jaillir un nuage de poussière. Nous sommes arrivés directement d'Espagne après avoir travaillé sur un grip important et de fortes chaleurs avec Birel. Nous étions satisfaits de ces essais et nous avons pensé avoir les bonnes solutions pour Portimao. Nous avons sans doute fait preuve d'un excès de confiance en nous. »

 

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A partir de là, il aurait fallu pouvoir travaillé intensivement, mais le timing exceptionnellement serré de cette WSK Euro Series ne le permettait pas vraiment. Dorian a fait ce qu'il a pu et ce n'était pas si mal, mais avec 4 gros accrochages dans le week-end, le matériel a souffert en même temps que les positions chutaient. Un peu loin au chrono, le pilote Birel/BMB revient dans 3 de ses 5 manches qualificatives. Mais les circonstances de course ne lui seront vraiment pas favorables, plus souvent qu'à son tour éjecté de la piste.

 

Après quelques jours de repos en Espagne, le début de saison a été bien rempli, Dorian va reprendre la route pour le Trophée d'Europe, à Varennes, dans le but d'obtenir une belle qualification pour le Championnat d'Europe.

 

 

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