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A Ortona en Italie, Dorian Boccolacci n'a pas manqué ses débuts dans le cadre du Trophée Académie de la CIK/FIA, malgré sa méconnaissance du circuit et du matériel. "Contrairement à Dorian, certains pilotes redoublent dans la catégorie, tandis que d'autres participent au Championnat lancé par Parolin, où le matériel est similaire", explique Nicolas Moni, le team manager du pilote Gravity Management.
"Lui a dû s'habituer à son nouveau kart et notamment aux pneumatiques qui offrent moins de grip que ceux qu'il utilise cette saison en KF3. Ils ont un comportement difficile à cerner. En outre, le circuit étant très récent, la poussière des bas-côtés se dépose sur la piste et il est important de ne pas sortir de la bonne trajectoire".
Auteur d'excellents départs, le jeune pilote de 12 ans a su gérer tous ces paramètres pour passer du 12e chrono à la 5e place après les manches. Classé 6e de la Course 1, il sortait le grand jeu dans la Course 2 et s'imposait avec brio. Pilote du programme 10/15 et sélectionné par la FFSA pour représenter la France dans le Trophée Académie, Dorian pointe en tête du Championnat...
Info Kartcom / © Photo KSP
Dans la série des premières fois, la pole position lors d'une épreuve de la WSK Euro Series est un événement qui compte dans la carrière d'une pilote. Pour Dorian, la performance est d'autant plus marquante qu'elle s'est produite à La Conca, sur une piste très gommée, dans des conditions inhabituelles depuis quelques années. « J'avoue qu'il m'a surpris, commente Nicolas Moni, son team manager. Je ne lui ai pas dit, mais c'est très fort de s'adapter aussi vite à de nouvelles conditions. Je me souviens de pilotes dont je m'occupais dans le passé, et des très bons, qui ont eu besoin de 4 ou 5 courses dans la gomme pour bien comprendre... Dorian a réussit là une pole mémorable et il a montré beaucoup de caractère dans ses nombreux dépassements en course par la suite. »
Sous la chaleur et avec une telle adhérence, la compétition s'est révélée vraiment dure et de nombreux pilotes ont dû renoncer sur blessure ou ralentir à cause de la fatigue, mais pas Dorian, en pleine forme physique. Pourtant le meeting de Muro Leccese n'a pas déroulé devant lui un long tapis de roses. Suite à deux accrochages en manches, le châssis Birel a souffert sans qu'il soit possible de remédier au problème avant samedi soir et Dorian est blessé au bras par un kart qui lui monte dessus. Dimanche tout rentre dans l'ordre côté machine et côté pilote, mais le mal est fait: il partira 27ème en préfinale.
Comme on pouvait malheureusement s'y attendre, le départ se passe mal. Dorian se fait percuter, repart dernier avec le train avant ouvert et atteint laborieusement l'arrivée. 28ème sur la grille de la finale, il réalise une course magnifique et remonte sans complexe jusqu'en 8ème position: 20 places gagnées à ce niveau, ce n'est pas rien. Il tente ensuite sa chance dans le dernier tour mais cela ne passe pas et il termine 12ème, avec la satisfaction de détenir le meilleur temps de la course. Le week-end s'achève donc aussi bien qu'il avait commencé, par la meilleure performance du plateau, ce qui est très intéressant avant les prochains rendez-vous espagnols.
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Une Chevrolet Spark, c'était la récompense promise au meilleur performer, toutes catégories confondues, de la 7ème Coppa del Vesuvio, disputée sur le circuit de Sarno. Quelques pilotes de renom avaient profité du prochain déplacement à la WSK Euro Series de La Conca pour faire une halte au pied du Vésuve et ainsi préparer la Coupe du Monde au passage, rêvant peut-être de repartir avec un étonnant gros lot.
Au volant d'un kart revigoré, le châssis et le carburateur étant défectueux à Ostricourt, Dorian a mis le feu à la concurrence en terre napolitaine. Le samedi, c'était pole position, victoires et meilleurs tours en finale 1 et 2. Tout le monde était rassuré dans l'équipe. Le dimanche, le score aurait pu être identique après qu'il ait remporté la finale 3, mais une rude bataille avec Paolo Besancenez dans la 4ème finale l'empêchait de terminer sur le podium.
Qu'importe, Dorian a été très rapide durant tout le week-end et le moral est au beau fixe ! D'autant qu'il est désormais le propriétaire envié de la fameuse Chevrolet, sa première voiture. Reste maintenant à passer le permis...
Info Kartcom / © Photomontage Chevrolet - KSP FX
Um Chevrolet Spark, era a recompensa prevista para o melhor performer, de todas as categorias, da 7ª Coppa del Vesuvio, disputada no circuito de Sarno. Alguns pilotos famosos aproveitaram a próxima deslocação à WSK Euro Series de La Conca para fazer uma pausa junto ao Vesúvio e assim preparar, na passagem, a Taça do Mundo, e sonhando talvez em repartir com um surpreendente e grande lote.
Ao volante de um kart revigorado, em Ostricourt o chassi e o carburador estavam defeituosos, Dorian Boccolacci inflamou a concorrência, em terra Napolitana. No Sábado foi pole position, vitórias e melhores voltas nas finais 1 e 2. Na equipa todos estavam tranquilos. No Domingo, o resultado poderia ter sido idêntico após a sua vitória na final 3, mas uma dura luta com Paolo Besancenez na 4ª final impediu-o de terminar no pódio.
Mas que importa, Dorian foi bastante rápido durante todo o fim-de-semana e ele está feliz ! Tanto, que doravante ele é o desejoso proprietário do famoso Chevrolet, o seu primeiro veículo. Falta agora tirar a carta de condução...
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Dorian n'a pas eu vraiment le temps d'apprécier le tracé nordiste d'Ostricourt lors du dernier GPO. L'équipe Jana Racing n'a pas pu de préparer dans de bonnes conditions le 3ème GPO de la saison, les caprices de la météo pendant la journée d'essais du vendredi ayant fortement contrarié les séries des pilotes impairs. C'est donc avec un matériel imparfaitement réglé que Dorian s'élance samedi matin. Il ne s'en sort pas si mal en réalisant le 3ème chrono et en obtenant la 4ème place en préfinale, mais il se rend bien compte qu'il ne peut pas lutter pour la victoire. Enfermé à l'extérieur de la trajectoire au départ, il remonte fort et aurait dû terminer également 3ème de la finale 1 sans l'agressivité d'un pilote qui le sort à quelques mètres de l'arrivée.
Dimanche, la piste reste fraîche et peu gommée, une situation qui ne convient pas très bien au Birel/BMB de Dorian dans sa configuration actuelle. Les chronos ne se passent pas très bien, il peine à trouver un tour clair et ne pointe que 15ème. La préfinale lui permet de gagner quelques positions en terminant 9ème. Quant à la finale 2, elle s'interrompt prématurément par une casse moteur.
«Nous n'avons pas réussi à trouver le set-up adapté aux conditions d'Ostricourt, explique Nicolas Moni. Le châssis de Dorian manquait de grip sur une piste peu adhérente, la carburation nous a posé des problèmes. Peut-être ne sommes-nous pas partis dans la bonne direction ? Malgré le manque de résultat, Dorian a fait du bon boulot. Encore davantage que dans les précédents GPO, il n'a pas commis d'erreur et a donné le maximum avec son matériel. Pour moi, c'est une de ses meilleures courses sur le plan stratégie et gestion.»
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Auteur d'un début de saison KF3 des plus convaincants, Dorian n'a pas tardé à se faire remarquer dans les paddocks par son talent et sa motivation. Il vient d'être choisi par Gravity Sport Management, structure proche du team Lotus Renault GP d'Eric Boullier, pour intégrer sa filière de jeunes pilotes, la Gravity Academy où il retrouvera Esteban Ocon, Adrien Tambay ou encore Romain Grosjean.
Cette reconnaissance précoce, après seulement quelques courses internationales en KF3 et un premier doublé victorieux en GPO, est un très bon signe pour le pilote varois en même temps qu'une aide précieuse dans la poursuite d'une carrière prometteuse.
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Autor de um início de época KF3 dos mais convincentes, Dorian não demorou a destacar-se nos paddocks pelo seu talento e sua motivação. Ele acaba de ser escolhido pela Gravity Sport Management, estrutura próxima do team Lotus Renault GP de Eric Boullier, para integrar a sua fileira de jovens pilotos, a Gravity Academy, onde encontrará Esteban Ocon, Adrien Tambay ou ainda Romain Grosjean.
Este reconhecimento precoce, após apenas algumas corridas internacionais na KF3 e uma primeira dobradinha vitoriosa no GPO é um bom sinal para o piloto do Var, bem como uma ajuda preciosa no seguimento da sua prometedora carreira.
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Sur son Birel/BMB préparé par Jana Racing, Dorian a enfin décroché la victoire que lui promettait son magnifique début de saison en KF3. C'est lors du GPO d'Angerville que la consécration est arrivée dans la finale du samedi, assortie du meilleur tour en course. Dorian poursuit sur sa lancée le lendemain pour la deuxième journée de course et signe la pole aux essais chronos. Un petit souci technique le ralentit en préfinale, mais les choses rentrent dans l'ordre pour la finale durant laquelle il s'offre une remontée implacable pour obtenir sa seconde victoire du week-end, étant encore une fois le plus rapide en piste.
La joie bien légitime du pilote et de sa famille a été encore amplifiée par la grosse progression de Dorian au classement provisoire du Championnat de France KF3 où il est pointé maintenant deuxième après un bond de 7 places. Cet ensemble de bons résultats devraient conforter le jeune pilote dans son ascension remarquable pour une première saison dans la catégorie internationale.
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Si la qualification au Championnat d'Europe était le but principal de tous les participants à l'épreuve de Varennes, la conquête du Trophée d'Europe du Sud, nouvellement créé par la CIK-FIA rendait la finale encore plus attrayante. Dorian a montré ce week-end un autre aspect de sa personnalité qui réside dans sa faculté à apprendre rapidement de ses erreurs. A Portimao, il avait été mêlé à plusieurs accrochages avec pour conséquences, outre un moins bon résultat, la détérioration de son matériel. Cette fois, à Varennes, il a retenu la leçon et s'est appliqué à préserver son kart en vue de la finale. Et ce n'est pas pour cela qu'il a été moins véloce.
Tout d'abord, Dorian décroche le 2ème meilleur temps aux chronos parmi les 80 pilotes de toute l'Europe du Sud. Il remonte 5ème dans la 1ère manche après avoir été bousculé au départ jusqu'en 14ème position et réalise le meilleur tour. Il remporte la course suivante et franchit la ligne d'arrivée en tête lors de la 3ème manche. Malheureusement, il ne profite pas longtemps de cette victoire sous le coup d'une exclusion pour un point de règlement technique ambigu. Une histoire de "S" sur un adjectif et pas sur les noms qui suivent, dans le texte officiel qui concerne l'entretoise du carburateur a fourni la matière de l'appréciation des commissaires techniques. Le montage utilisé par l'équipe technique de Dorian n'apportait aucun gain particulier et c'est même celui que l'on retrouve d'origine chez certaines marques de moteur.
La sanction est dure, mais il faut faire avec et se reconcentrer pour la suite. Une 6ème place assortie, encore une fois, du meilleur tour, lui permet de franchir haut la main le cap des qualifications. Dorian ira donc disputer le Championnat d'Europe à Zuera en juillet, un sacré résultat pour une première saison de KF3. Reste maintenant la finale du Trophée d'Europe du Sud.
20ème sur la grille de départ, il entame une grosse remontée après avoir parfaitement géré les risques du premier tour. Doublant au moins un concurrent à chaque tour, il se rapproche rapidement de la tête, mais sa machine manque légèrement de ressources en fin de course pour aller chercher une place sur le podium et il termine 5ème dans les roues des premiers.
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Dorian et son team manager, Nicolas Moni, ne s'attendaient pas à trouver au Portugal des conditions de piste aussi différentes de leur dernière course à Zuera. C'est en arrivant à Portimao qu'ils ont découvert que la piste sortait tout juste de 3 mois de tests pour le manufacturier Continental, des tests arrosés. Jana Racing n'avait pas dans ses bagages le matériel capable de faire face à cela.
Nicolas explique la situation: « A cause de l'arrosage, la piste était gorgée de sable, en provenance des abords du circuit. Quand la première série d'essais libres a été lancée, on a vu jaillir un nuage de poussière. Nous sommes arrivés directement d'Espagne après avoir travaillé sur un grip important et de fortes chaleurs avec Birel. Nous étions satisfaits de ces essais et nous avons pensé avoir les bonnes solutions pour Portimao. Nous avons sans doute fait preuve d'un excès de confiance en nous. »
A partir de là, il aurait fallu pouvoir travaillé intensivement, mais le timing exceptionnellement serré de cette WSK Euro Series ne le permettait pas vraiment. Dorian a fait ce qu'il a pu et ce n'était pas si mal, mais avec 4 gros accrochages dans le week-end, le matériel a souffert en même temps que les positions chutaient. Un peu loin au chrono, le pilote Birel/BMB revient dans 3 de ses 5 manches qualificatives. Mais les circonstances de course ne lui seront vraiment pas favorables, plus souvent qu'à son tour éjecté de la piste.
Après quelques jours de repos en Espagne, le début de saison a été bien rempli, Dorian va reprendre la route pour le Trophée d'Europe, à Varennes, dans le but d'obtenir une belle qualification pour le Championnat d'Europe.
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Toujours par monts et par vaux pour acquérir un maximum d'expérience, Dorian a participé à une épreuve du Championnat d'Espagne sur le circuit de Zuera où se déroulera le prochain Championnat d'Europe KF3 fin juillet. Dommage qu'il ait plu juste pour la dernière course.
Face à des Espagnols habitués du long tracé rapide de Saragosse, alors que la température dépassait les 30°C, Dorian a rapidement trouvé ses marques. 2ème meilleur temps aux chronos, il s'est ensuite retrouvé en bagarre dans le peloton de tête malgré la fougue pas toujours bien contrôlée des jeunes pilotes locaux. Son plus redoutable adversaire aura été sans conteste l'expérimenté pilote officiel Kosmic, Pedro Hiltbrand.
Retardé par un choc qui le renvoie en 10ème position au départ de la course 1, Dorian parvient à revenir sur les leaders qui ont pourtant profité d'une bonne stratégie de groupe au niveau de l'aspiration, facteur déterminant à Zuera. Il termine 4ème et pressent que la victoire lui est accessible. Hélas, la pluie s'est mise à tomber pendant le tour de chauffe de la course 2, laissant les concurrents en découdre avec leurs pneus slicks. A ce petit jeu, le petit gabarit de Dorian est loin d'être un avantage par rapport aux gaillards qui se sont retrouvés en tête et il peut s'estimer heureux de sa 5ème place.
« Il a plu 10 minutes pendant toute la semaine, et c'est tombé juste au départ de la finale KF3: pas de chance ! raconte Nicolas Moni, le boss de Jana Racing. Mais ce n'est qu'un détail, Dorian a vraiment bien roulé à Zuera, gérant parfaitement son matériel et ses courses. Malgré la chaleur ambiante, il était très rapide et en bonne posture pour les finales, c'est ce qui compte. Je suis satisfait des châssis que nous fournit l'usine Birel et nous avons pu faire du développement en vue de la suite de la saison. Nous attendons la WSK de Portimao avec impatience ! »
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