On ne peut pas dire que son 1er GPO en KF3 ait souri à Dorian sur la piste de Varennes. Il a en effet accumulé une quantité impressionnante de problèmes en un seul week-end. Rentrer dans le top 10 du Championnat de France avec de telles conditions reste malgré tout une bonne surprise.

Les essais libres s'étaient pourtant bien passés, mais dès les chronos du samedi, la série noire débute. Le grand nombre d'engagés en KF3 provoque un embouteillage à l'entrée du parc à pneus et Dorian ne peut prendre que tardivement la piste pour une séance d'abord écourtée, puis rallongée en cours de route. Difficile de gérer sa performance dans ces circonstances... Il se fait ensuite bousculer par un concurrent dans le tour de formation de la préfinale et ne peut rejoindre sa place qu'après la ligne rouge fatidique, ce qui lui vaut un drapeau noir et un déclassement. Conséquence logique, Dorian remonte comme un avion en finale, 7ème sur la ligne après plus de 30 places regagnées. Mais il s'est fort bagarré pour en arriver là et voilà qu'il écope de 5 places de pénalité.

Les choses s'arrangent dimanche avec le 4ème chrono, à quelques centièmes de la pole. L'espoir revient, mais ce sera de courte durée. A la suite d'un incident de course, Dorian sort de la  piste à grande vitesse et peine à terminer la préfinale avec un châssis bien faussé. En finale, son carburateur ne donne pas son meilleur rendement, le papillon coince aux entournures. Dorian revient tout de même de la 24ème à la 9ème position, maigre consolation.

L'essentiel dans ce genre d'épreuve reste de ne pas perdre confiance. De ce côté, pas de souci avec Dorian qui prépare déjà son futur Championnat d'Europe en disputant une course du Championnat
d'Espagne à Zuera.

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Dorian découvrait la piste de Castelletto lors du récent Trofeo Margutti, une classique italienne qui a de beaux restes. Le jeune pilote Birel/BMB poursuit son apprentissage express de la KF3 internationale avec un brio qui force l'admiration. Enchaînant les courses à un rythme effréné, il se constitue une solide expérience qu'il est déjà capable de mettre à profit. « Dorian a bien évolué dans sa gestion des manches qualificatives, explique calmement Nico Moni, le team manager. Il en manquait encore un peu au chrono, à la fois dans le set-up et dans la stratégie : Dorian n'a pas réussi à prendre le bon wagon pour grapiller quelques centièmes à l'aspiration. Mais bon, c'est pas mal, 12ème temps à 3 dixièmes de la pole. »

Dans les manches, Dorian roule régulièrement, sans trop forcer pour sauvegarder l'état de ses pneumatiques. Deux fois second et une fois 5ème, il récupère la 3ème position pour la préfinale, tout va bien. Il remonte progressivement au fil des tours et se porte en tête pendant quelques tours. Surpris, il dérape ensuite sur une zone humide rapportée par des pilotes attardés ayant visité les bas-côtés détrempés au tour précédent. 10ème, il a le temps de revenir 7ème à l'arrivée, ce qui est bien dommage alors que la victoire lui tendait les bras.

Grâce à un bon réglage, il peut néanmoins revenir aux avant-postes en finale dès la mi-course. Il rejoint même le premier, Slavko Ivanovic à l'amorce du dernier tour et l'attaque. Le Danois réplique et Robin Hansson en profite pour passer en seconde position. Tout le monde imagine déjà Dorian terminer le Margutti à la 3ème position, mais un pilote trop fougueux le harponne littéralement dans le dernier virage à quelques mètres de la ligne au cours d'une manoeuvre inconsidérée. Dorian encaisse un gros choc et se retrouve en observation dans l'ambulance au lieu de monter sur le podium...

« Heureusement, il n'a pas été blessé, mais nous avons eu peur, poursuit Nicolas. Il a encore franchi une étape ce week-end et ce n'était pas évident sur une piste encore humide le matin qui évoluait rapidement dans la journée. Dans ces conditions, il faut savoir adapter en permanence le châssis et la carburation. Dorian communique bien avec l'équipe, il écoute, on peut faire du bon travail. Je ne serais pas étonné de le voir bientôt dans le top 5 de la catégorie... »

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Le niveau de la compétition monte, mais Dorian progresse toujours. Ce week-end, à Sarno, il entrait dans le vif du sujet, la WSK Euro Series, face aux meilleurs pilotes de la KF3, souvent beaucoup plus expérimentés que lui. Dorian a su intégrer les leçons de ses premières courses de la saison et améliorer sa gestion de l'épreuve. Relativement prudent dans les manches qualificatives pour ne pas risquer de chuter et plus incisif lors des phases finales, voilà la nouvelle stratégie mise en oeuvre par le pilote du Jana Racing. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ça marche !

 
20ème au chrono, Dorian n'a pas pu profiter convenablement des phénomènes d'aspiration importants sur le long circuit de Sarno. Dans les manches, ça remonte autour du top 5, sauf quand il est stoppé par un accrochage au départ qui l'oblige à repartir dans les derniers. Même problème en préfinale, alors que la pluie apparaît, le voilà redescendu 24ème. La finale se passe mieux avec une sévère remontée à la clé, même si le moteur n'apprécie pas trop d'ingurgiter de l'eau vers la fin. Malgré ce dernier souci, Dorian rentre dans le top 10, pour la première fois à ce niveau. Pas mal !
 
"Je suis satisfait de mon pilote, confie Nicolas Moni de Jana Racing. Il a vite compris ce qu'il devait améliorer dans sa stratégie de course. S'il continue sur cette lancée, on peut envisager d'approcher le Top 5 d'ici quelques épreuves. C'est un beau résultat."
 

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Dorian Boccolacci disputait sa deuxième course KF3 sur le circuit international de La Conca les 6 et 27 février derniers, à l'occasion de la manche d'ouverture de la WSK Master Series. Ayant déjà tiré les enseignements de la Winter Cup et de ses finales sous la pluie, Dorian se montre très à l'aise dès les chronos de la WSK sur une piste glissante puisqu'il signe le 4ème temps de son groupe, ce qui le met 10ème au général.

Le voilà 3ème à l'arrivée de sa première manche qualificative, mais il se fait ensuite sévèrement chahuter au départ de la course suivante, se reprend habilement dans la 3ème et occupe la 4ème position dans la dernière quand un problème électrique le force à renoncer. Qualifié pour la seconde fois consécutive pour les phases finales, il partira 24ème en préfinale, alors que la piste est à nouveau sèche.

La tension monte chez les concurrents et les premiers tours de course deviennent vraiment très chauds. Dorian se fait malmener en tout sens, mais résiste courageusement. Pourtant son matériel n'apprécie pas trop ces bousculades et il rentre avec un train avant bien dégradé et des pneus usés à la corde. Dans ces conditions, il n'est pas facile de faire mieux que 23ème en finale.

Une seconde course encore une fois très instructive pour un jeune pilote, attentif aux conseils de Nicolas Moni (Jana Racing), et qui ne cesse d'étonner par son niveau dans une catégorie qu'il découvre. Rendez-vous à la mi-mars sur le circuit de Sarno, près de Naples, pour l'ouverture de la WSK Euro Series.

Site officiel: www.dorianboccolacci.com

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WSK Master Series, La Conca, samedi 26 février 2011.

3ème de sa première manche, Dorian a été sévèrement bousculé au départ de la deuxième. Il doit éviter tout accrochage dans la troisième pour garder ses chances de qualification. Plus facile à dire qu'à faire sur une piste détrempée connue pour ses départs agités.

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Dès sa première compétition en KF3, Dorian s'est senti tout à fait à l'aise dans la catégorie sur son nouveau Birel/BMB. Pourtant, il s'agissait de la difficile Winter Cup à Lonato, une classique où il devait se mesurer à pas moins de 103 pilotes. Bien entraîné, il n'a pas souffert physiquement en s'est permis de réaliser d'entrée le 16ème chrono.

Les manches ont pourtant mal commencé par un abandon suite à un problème de chaîne, mais Dorian a redressé la barre en terminant par deux fois à la 5ème place. Une 24ème position au classement intermédiaire lui offrait de bons espoirs pour les courses. Hélas, la météo s'est soudainement dégradée. Une préfinale en pneus pluie sur une piste glissante, suivie d'une finale détrempée ne lui ont pas permis de concrétiser ses belles performances du début de meeting. En effet, la mise au point du matériel s'est trouvée singulièrement compliquée et le pilote manque encore de repères dans ces conditions, ce qui est bien normal.

Le bilan de cette première épreuve de la saison 2011 reste cependant très positif: la performance est là, Dorian s'est tout de suite adapté à la vigueur des affrontements en course et n'a pas commis d'erreurs. Il est déjà impatient de retrouver la compétition dans moins de deux semaines à La Conca pour l'ouverture de la WSK Master Series.

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2011 sera l'année de toutes les découvertes pour le jeune Champion de France Cadet. Le voilà prêt à se lancer dans une saison internationale en KF3, avec un gros programme de 15 courses. Winter Cup, GPO, WSK Master et Euro Series, Championnat d'Europe et Coupe du Monde CIK, Monaco Kart Cup, Supernationals à Las Vegas, Dorian va découvrir les plus grands circuits sur son Birel/TM du Jana Racing sous le regard attentif de Nicolas Moni et se mesurer à la meute aguerrie des KF3 européens.

Heureusement, Dorian est un sportif-né qui n'a pas hésité à entamer un entraînement hivernal conséquent ni à se déplacer sur les principales pistes encore inconnues de lui, pour avoir les meilleures cartes possibles en main avant le début d'une saison qui s'annonce plus que bien remplie.

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Après une campagne 2010 réussie en Cadet puisqu'il a remporté le Championnat de France, Dorian a décidé d'explorer les catégories supérieures en vue de la saison prochaine. Il avait été un instant question de rouler en KF3 au GPO de Laval, mais cela n'est plus d'actualité. Désormais équipé d'un châssis Birel junior en provenance du MRT, Dorian n'a plus de matériel pour participer à la Coupe de France Cadet de Laval. Il a donc fait ses premières armes dans une catégorie supérieure, sur la piste de Mariembourg, le week-end dernier, lors du Championnat de la Communauté Française.

Dans le cadre du Challenge IAME Boxer, Dorian a fait une véritable razzia sur les 1ères places: meilleur chrono, 1er en course 1 et course 2, vainqueur au classement général, devant une bonne vingtaine de pilotes habitués de cette catégorie dont le champion en titre, Olivier Palmaers. Voilà des résultats de très bon augure pour la suite !

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Cette fois c'est fait, Dorian a décroché son 1er titre de Champion de France, en Cadet, sur le circuit de La Hague. Logiquement soucieux de bien faire en fonction de l'enjeu de cette compétition, il décide de ne pas tenter l'impossible et de gérer sa position de leader du classement provisoire. Le meeting a bien sûr été préparé le plus sérieusement côté moteur et châssis pendant les essais ce qui ne l'a pas empêché de connaître un petit souci en finale.

« Je me suis bien battu car ce n'était pas gagné d'avance, mais je n'ai pas pris trop de risques non plus pour être sûr de gagner le championnat. Je commence par faire le meilleur temps au chrono, puis je remporte deux manches qualificatives, ce qui me fait partir en 1ère ligne pour la préfinale. Je ne suis pas allé cherché Besancenez, préférant assurer la 2ème place face à Nectoux et Guldenfels. La finale n'a pas été facile ! D'abord je me fais enfermer à l'extérieur au départ, puis je rencontre des problèmes de carburation et je ne peux pas faire mieux que 5ème. Il fallait que Leguay, mon adversaire direct pour le titre, ne termine pas mieux que 2ème sans faire le meilleur temps... Et heureusement, c'est ce qui est arrivé ! »

Tout à la joie de savourer ce résultat important, Dorian n'oublie pas de remercier sa famille, son coach, Jean-Philippe Guignet, Jana Racing et Nicolas Moni, et Patrice Mich.

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Après une longue série de victoires, Dorian a dû se contenter de la deuxième marche du podium de la finale de la Bridgestone Cup 2010 disputée à Laval. Mais l'intensité de la bataille lui permet malgré tout d'être satisfait de son week-end.

"Tout avait bien commencé. J'ai d'abord réalisé le meilleur chrono et j'étais en tête après les manches qualificatives. En préfinale, grosse bagarre avec Valentin Bréaux qui me précède de 8 centièmes seulement sur la ligne, c'était très serré. Pour la finale, je ne suis pas très bien parti : sur la file extérieure, c'est difficile à Laval. Je suis revenu rapidement en 3ème position en rejoignant Bréaux ; on s'est affronté jusqu'à l'arrivée mais j'ai pu le battre cette fois de 2 centièmes, pour la seconde place. Leguay s'était échappé en tête depuis longtemps. J'ai quand même fait le meilleur tour en piste."

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